Ray

L’été, les vacances,… que dis-je: LES GRANDES VACANCES,… entendez-vous le doux son des canons entonnés par les klaxons hurlant à la cantonade la joie et le bonheur de tous ces couples tout juste mariés qui déambulent de par les rues de nos cités écrasées par un soleil estival?

Et estival, ça rime avec festival; l’heure des festivals de musique a sonné; ils sont de plus en plus nombreux et sans cesse plus populaires: Dour, Nandrin, Torhout-Wechter, Couleur Café,… bref, des dizaines rien que dans notre pays! (pour plus de détails, cliquez ici)

Si les festivals sont nombreux, c’est qu’il y a de la demande. Cette popularité croissante, cet engouement qui ne se manifeste pas qu’au niveau des plus jeunes mais aussi chez celles et ceux qui ont connu le phénomène Woodstock est, pour moi, paradoxalement, symptomatique d’une recherche d’équilibre. C’est la volonté d’échapper, d’un côté, aux difficultés conjoncturelles de notre société (crise de l’emploi, stagnation du pouvoir d’achat liée à une croissance économique difficile, efforts importants à fournir sur le plan économique européen pour « rester parmi les bons élèves »,… nous en payons tous le prix) et, d’un autre côté, pour celles et ceux qui ont été sous pression ou qui endurent le stress au quotidien (études, examens, travail,…), c’est un bon moyen de dételer, de faire une cure de désintoxication au boulot!

Bref, si la musique adoucit les moeurs, je dirais aussi, sans vouloir prendre le contre-pied de Cioran que « La musique est le refuge des âmes ulcérées par les trépidations de la vie moderne », et quel meilleur moment pour en profiter que l’été!

Author: asbl SPTJA