Résumé de la soirée de l’hommage rendu à  » WILLY STAQUET  » à leval ( Belgique )

Mr Willy Staquet très heureux de toucher quelques boutons sur l’accordéon de la princesse de l’accordéon Erika


Mr Willy Staquet en compagnie de son épouse ainsi que leurs famille


Mr Willy Staquet et un trio de choc à gauche Denys Gigot à droite l’accordéonsite Joseph Generet

au coté de Willy la princesse de l’accordéon Erila


Le public venu nombreux afin d’assister à l’hommage rendu lors de la soirée de ce Vendredi 30 Janvier 2004


Plus de 40 Accordéonistes amis, collègues c’était mis sur le même diapason afin d’interprèté ensembles les plus belles mélodie deWilly Staquet


Un remerciement bien mérité à Willy Staquet, petit cadeaux d’une médaille de la Sabam offert par l’artiste chanteur Robert Cogoi


Mr Darlier également présent à cette soirée execptionnel


Willy Staquet que dire de cet homme au grand coeur doté d’une simplicité mémorable l’émotion fut grande pour chacun d’entre nous


Merci à Mr Stéphanne Eloy pour cette très belle intiative très belle organisation


Nous les artistes Accordéonistes nous sommes fier d’avoir pu participer à l’hommage Willy Staquet

Cher Willy nous te disons tout simplement Merci


« Biographie« 

WILLY STAQUET, une vie au service de la musique et de… L’accordéon !

Il voit le jour, à la Louvière, le 13 Décembre 1920.

A l’âge de 10 ans, il commence ses études de solfège à l’école de musique de St-Ghislain, où il réside, ayant pour professeur Monsieur Boulmont et Madame Carlier. Devenu Montois le 1er Décembre 1933, il découvre l’accordéon avec son père, Alphonse Staquet, professeur de Edgard Deridoux.

En 1934, il est élève au conservatoire de l’état, à Mons, au cours de solfège de Monsieur Jean Degrèz. Son premier morceau, une valse musette : « La Mienne », sera composé le mardi de la Ducasse de Mons en 1936.

L’exposition de Paris, en 1937, lui permet de rencontrer Gardoni Marceau, Deprince & Scotto qui lui dit « Toi tu as une bonne bouille, tu réussiras dans l’métier ! Madame Detaille et Oscar Delvigne lui enseignent le piano tandis qu’il suit des cours de Batterie pour accompagner son père, tous les jours, dans son café de la Louvière.

Au conservatoire, il décroche un 1er prix de solfège et apprend l’harmonie avec Albert Floris et Alex de Taye ( premier grand prix de Rome). Continuant l’étude du contrepoint, il termine ses études musicales en 1942.

Dès 1941, il accepte une place de batteur dans l’orchestre de jazz Dixieland de Jean Leclère, à Mons. C’est là qu’il remportera le fanion du meilleur Batteur, lors d’un tournoi pour petites formations du jazz Club de Belgique. Période de guerre, il joue chez son père- Batterie, Accordéon, Concertina Anglais, Xylophone. Et participe à des tournées pour le « Colis du Soldat », oeuvre de la reine Elisabeth. Voici venir la libération et on retrouve Willy Staquet dans les clubs américains et anglais. C’est l’époque des Jam-Sessions avec les orchestres militaires.

En 1945, il enregistre pour la première fois une série de 10 faces pour la firme « OLYMPIA ». Quelques titres : Discussion d’oiseaux, Miss 47, Grivoiserie, Talisman, Charmeuse… Entretemps, il réussit une audition à l’INR et passe chaque semaine sur les ondes de Radio-Hainnaut avec son indicatif : Bonsoir Chers Auditeurs. Invité au Club d’accordéon, à Paris,

En 1947, il joue en collaboration avec Emile Preud’ Homme, Gus Visuer, Tony Muréna et Emile Carrara. Côté Swing, il monte avec Freddy Carlier « The Five Sweet Buddies » : une formule Accordéon, Clarinette, Guitare, Basse et Batterie, qui obtient un succès impressionnant. Ses séjours parisiens lui permettent de rencontrer Aimable, Marcel Azzola, Jo Privat, Louis Ferrari et André Dauchy ( CFR l’amiral dans « la Lorgnette » de Jacques Martin), ainsi que bien d’autres accordéonistes français.

1950 premier long playing 25 cm chez DECCA. Il y restera pendant 10 ans, accompagnant Gloria Lasso, jouant sous la direction de Franck Pourcel, Georges Jouvin, Jean-Claude Pelletier et Franck Engelen.

A la suite des tours de Belgique 1953 et 1954, où il participe à la caravane publicitaire, il tourne en compagnie de Charles Demaele et Marcel de Keukeleire, un court métrage sous la direction de Pol Flon. Vient de la grande période des enregistrements. Toutes les firmes s’arrachent Willy Staquet sous des Pseudonymes tels que : Musette Club-Duo Crosio-Les Croulants- Les Gueules Noires- Gaston Leforain- César et ses Vieux Paletots- Ensemble Mimile- Les Gais Lurons- Jean-Michel et ses Copains- Pierre Delmar- L’orphéon Wallon …Etc…

Premier pas à la télévision, en 1956, dans l’émission Music Parade de Henry Segers. Pendant trois ans Willy Staquet y retrouve tous les copains : Lily Vincent, Fud Leclercq , Johnny Gray, Albert Caels, Yetty Lee, Claude Alix et Edouard Caillau. Le théâtre américain l’accueille régulièrement pendant l’expo 58 ainsi que certaines grandes foires commerciales, tandis que bals et galas se succèdent.

Vient la période Yé-Yé et l’invasion des orchestres de guitares qui provoquent un certain ralentissement.Willy Staquet change son fusil d’épaule. Il apprend le vibraphone…Transforme le genre de l’orchestre et, prévoyant l’avenir, repart avec une autre formule. Nouveau contrat qu’il ne signe pas, en 1964, avec la firme R.C.A. Mais pour qu’il enregistre quand même pas mal de 33 tours.

Nous sommes en octobre 1972. Henri Segers crée pour la télévision l’émission de variétés qui va devenir numéro 1 en Belgique : « Chanson a la Carte ». 84 émissions seront enregistrées et Willy Staquet sera toujours là lors du grand Gala à Forest National.

Le 19 Mars 1982. Willy Staquet ne nous a malheureusement pas conté les années qui l’ont amené jusqu’à aujourd’hui. Sachez seulement qu’il a composé et arrangé, enregistré quelques petits milliers de morceaux…Qu’il a pour Hobbies la documentation sur le show-Business, les archives, les vielles partitions et les vieux disques. Sachez aussi son admiration pour SADI et pour le Vibraphone, son Violon d’ingres. Aimant beaucoup les gens, il aime aussi les animaux et surtout les chiens… L’eau pétillante fait son régal, à condition qu’elle soit en poudre.

Enfin, il a pour passion le Jazz traditionnel avec Ellington, Dorsey, Wallers, Hearl, Heyne, Glen Miller, Reinhardt, Grapelly, Peterson, Bolling

Author: asbl SPTJA