Henri Golan était l’invité de radio Musicadéon ce 13 octobre, il présentait pour la première fois son dernier CD, nous étions les heureux privilégies à diffuser ses nouveautés.
C’est avec un réel plaisir que j’ai discouru plus d’une heure en direct avec le chansonnier Henri Golan, ce pur produit Wallon.
Henri Golan c’est 55 ans de carrière, 800 textes, chansons ou poésies déposées à la Sabam
Ce 26 novembre à 15 heures le chansonnier sera pour la 15 ème fois à l’affiche à Charleroi.
Excusez-moi du peu mais 15 fois Tête d’affiche au Palais Des Beaux Arts de Charleroi c’est pas une ligne quelconque sur une carte de visite.
Il s’agit réellement d’un événement, Les Walloniades D’Henry Golan et c’est là qu’aurait dû sortir son nouveau CD » In jou, in vî violon » j’ai eu la chance de présenter celui-ci en primeur pour radio Musicadéon. Les renseignements sur ce CD peuvent être obtenus en nous contactant par mail ou par téléphone.
De l’artiste qu’est Henry Golan, j’ai tant de fois parlé, que ce soit sur cette radio nouvelle radio musicadeon, ou dans les autres ou je suis passé, voir dans la presse écrite. Alors, j’ai demandé à Henri de me parler de l’auteur.
C’est avec un réel plaisir que j’ai discouru plus d’une heure en direct avec le chansonnier Henri Golan, ce pur produit Wallon.
Henri Golan c’est 55 ans de carrière, 800 textes, chansons ou poésies déposées à la Sabam
Ce 26 novembre à 15 heures le chansonnier sera pour la 15 ème fois à l’affiche à Charleroi.
Excusez-moi du peu mais 15 fois Tête d’affiche au Palais Des Beaux Arts de Charleroi c’est pas une ligne quelconque sur une carte de visite.
Il s’agit réellement d’un événement, Les Walloniades D’Henry Golan et c’est là qu’aurait dû sortir son nouveau CD » In jou, in vî violon » j’ai eu la chance de présenter celui-ci en primeur pour radio Musicadéon. Les renseignements sur ce CD peuvent être obtenus en nous contactant par mail ou par téléphone.
De l’artiste qu’est Henry Golan, j’ai tant de fois parlé, que ce soit sur cette radio nouvelle radio musicadeon, ou dans les autres ou je suis passé, voir dans la presse écrite. Alors, j’ai demandé à Henri de me parler de l’auteur.
Henry Golan Chante Willy Dehaibe
CV : Henri qui est Henry Golan ?
HG : Né, Willy Dehaibe, le jour béni de l’Immaculée Conception de l’année,…….je ne sais plus bien, les années passent tellement vite, mais c’était à Montignies sur Sambre.
CV : Pour un homme doué d’une mémoire pareille, il t’arrive un drôle d’oubli.
WD : Pour continuer à jouer le play… boy, il vaut mieux parfois oublier ou ne pas y penser comme cela, on peut donner du bon temps au autres, le plus long temps possible.
CV : Dur métier et parfois drôle de vie que celle d’être un artiste.
WD : Les uns disent que c’est un métier….. Dur parfois… Quand le public est froid ou absent.
Mais pour moi ce n’est pas un métier, plutôt une manière de vivre, et c’est celle que j’ai choisie et elle me plait tant. Mon métier c’est d’être Belge et c’est difficile aujourd’hui, et ma nationalité c’est Artiste.
CV : Willy écrire en wallon et en plus, des textes pour des chansons en wallon, cela ne s’exporte pas facilement.
WD : C’est peut-être un regret; en effet, je suis plus un produit d’implantation que d’exportation, bien que cela me tenterait d’aller chanter pour nos compatriotes immigrés au Québec ou ceux qui sont au Congo. Ils sont beaucoup de ma région à s’être installés par là, et pourquoi pas au Wisconsin chez nos cousins d’Amérique.
CV : Aujourd’hui, tu pourrais m’expliquer comment ce « fort « en rédaction avec l’élocution facile qu’est Willy Dehaibe c’est transformé en ce chansonnier Wallon qu’est Henry Golan?
WD : C’est tout simple, un organisateur de Lodelinsart ou je devais me produire trois jours de suite, avec trois spectacles différents, ne voulait pas, que mon nom apparaisse trois fois sur l’affiche, sous prétexte que ce ne serait pas beau. Pour la première journée, qui était un matinée enfantine, j’ai facilement trouvé :Willy, mon prénom, fut abrégé en Wil, ça sonnait bien. Pour le deuxième jour, je planchais dessus, quand un autre organisateur m’a téléphoné pour un gala, et tu me connais, je ne suis pas à une couyonnade*1 près et forcément dans la conversation, je me suis laissé aller, et le Monsieur au téléphone qui dit en riant » Mins, vos fèyèz tout en rigolant, vous !*2 » et moi naturel, j’ai répondu » I vaut mias fè en rigolant qu’en brèyant *3 » le mot revenant fréquemment dans la conversation à permis à l’étincelle de jaillir et… en rigolant devint Henry Golan.
CV : Henri Golan chante les textes de Willy Dehaibe et les a immortalisés sur CD, Willy Dehaibe ne serait pas tenté d’immortaliser Henri Golan en écrivant les mémoires du chansonnier.
WD : J’ai publié en 1988 un recueil de poésies et textes divers, une centaine sous le titre
Henri Golan _ A Plin Coeûr, aux éditions Azur.
CV : Mais ce n’est pas les mémoires d’Henri Golan, l’homme, l’auteur, le chansonnier ses bons mots, ses coups de gueule, sa sensibilité, ses expressions comme » Faire rire et pleurer sur scène c’est l’apanage des grands « .
WD : Henry Golan, 55 ans de carrière par Willy Dehaibe …ça sonne bien, tiens je vais en parler avec Georgette.**
Pour l’expression faire rire et pleurer sur scène, elle n’est pas de moi, mais d’ André Bourvil.
CV : Willy merci pour l’entretien, et cette soirée entre amis qui aiment parler et discourir en Wallon, cette langue que tu mets en valeur, et défends par mont et par vaux, comme les ménestrels du temps jadis.
WD : Claude merci po l’causerie vi sosson, è djè merci por mi à vos public.*4
Modeste, mon ami Willy, on se connaît depuis plus de trente ans et je sais où et comment il a recueilli cette expression d’André Bourvil. Une soirée il y a bien longtemps de cela, L’Henri assurait la première partie d’un spectacle ou Bourvil était la tête d’affiche,
à sa sortie de scène le grand artiste qu’était Bourvil félicita Henri pour sa prestation » tu es un grand artiste, ce soir tu as fait rire et pleurer le public et ça c’est la marque des grands «
(sic Bourvil). Quelle reconnaissance et venant de cette vedette qu’était Bourvil.
J’aurais aimé parler de l’homme, du papy, mais pudique et très respectueux de la vie familiale (privée) l’auteur Wallon me dit » mes textes parlent déjà trop de ma vie ».
Peut-être se laissera t-il convaincre dans l’écriture des mémoires d’Henri Golan.
HG : Né, Willy Dehaibe, le jour béni de l’Immaculée Conception de l’année,…….je ne sais plus bien, les années passent tellement vite, mais c’était à Montignies sur Sambre.
CV : Pour un homme doué d’une mémoire pareille, il t’arrive un drôle d’oubli.
WD : Pour continuer à jouer le play… boy, il vaut mieux parfois oublier ou ne pas y penser comme cela, on peut donner du bon temps au autres, le plus long temps possible.
CV : Dur métier et parfois drôle de vie que celle d’être un artiste.
WD : Les uns disent que c’est un métier….. Dur parfois… Quand le public est froid ou absent.
Mais pour moi ce n’est pas un métier, plutôt une manière de vivre, et c’est celle que j’ai choisie et elle me plait tant. Mon métier c’est d’être Belge et c’est difficile aujourd’hui, et ma nationalité c’est Artiste.
CV : Willy écrire en wallon et en plus, des textes pour des chansons en wallon, cela ne s’exporte pas facilement.
WD : C’est peut-être un regret; en effet, je suis plus un produit d’implantation que d’exportation, bien que cela me tenterait d’aller chanter pour nos compatriotes immigrés au Québec ou ceux qui sont au Congo. Ils sont beaucoup de ma région à s’être installés par là, et pourquoi pas au Wisconsin chez nos cousins d’Amérique.
CV : Aujourd’hui, tu pourrais m’expliquer comment ce « fort « en rédaction avec l’élocution facile qu’est Willy Dehaibe c’est transformé en ce chansonnier Wallon qu’est Henry Golan?
WD : C’est tout simple, un organisateur de Lodelinsart ou je devais me produire trois jours de suite, avec trois spectacles différents, ne voulait pas, que mon nom apparaisse trois fois sur l’affiche, sous prétexte que ce ne serait pas beau. Pour la première journée, qui était un matinée enfantine, j’ai facilement trouvé :Willy, mon prénom, fut abrégé en Wil, ça sonnait bien. Pour le deuxième jour, je planchais dessus, quand un autre organisateur m’a téléphoné pour un gala, et tu me connais, je ne suis pas à une couyonnade*1 près et forcément dans la conversation, je me suis laissé aller, et le Monsieur au téléphone qui dit en riant » Mins, vos fèyèz tout en rigolant, vous !*2 » et moi naturel, j’ai répondu » I vaut mias fè en rigolant qu’en brèyant *3 » le mot revenant fréquemment dans la conversation à permis à l’étincelle de jaillir et… en rigolant devint Henry Golan.
CV : Henri Golan chante les textes de Willy Dehaibe et les a immortalisés sur CD, Willy Dehaibe ne serait pas tenté d’immortaliser Henri Golan en écrivant les mémoires du chansonnier.
WD : J’ai publié en 1988 un recueil de poésies et textes divers, une centaine sous le titre
Henri Golan _ A Plin Coeûr, aux éditions Azur.
CV : Mais ce n’est pas les mémoires d’Henri Golan, l’homme, l’auteur, le chansonnier ses bons mots, ses coups de gueule, sa sensibilité, ses expressions comme » Faire rire et pleurer sur scène c’est l’apanage des grands « .
WD : Henry Golan, 55 ans de carrière par Willy Dehaibe …ça sonne bien, tiens je vais en parler avec Georgette.**
Pour l’expression faire rire et pleurer sur scène, elle n’est pas de moi, mais d’ André Bourvil.
CV : Willy merci pour l’entretien, et cette soirée entre amis qui aiment parler et discourir en Wallon, cette langue que tu mets en valeur, et défends par mont et par vaux, comme les ménestrels du temps jadis.
WD : Claude merci po l’causerie vi sosson, è djè merci por mi à vos public.*4
Modeste, mon ami Willy, on se connaît depuis plus de trente ans et je sais où et comment il a recueilli cette expression d’André Bourvil. Une soirée il y a bien longtemps de cela, L’Henri assurait la première partie d’un spectacle ou Bourvil était la tête d’affiche,
à sa sortie de scène le grand artiste qu’était Bourvil félicita Henri pour sa prestation » tu es un grand artiste, ce soir tu as fait rire et pleurer le public et ça c’est la marque des grands «
(sic Bourvil). Quelle reconnaissance et venant de cette vedette qu’était Bourvil.
J’aurais aimé parler de l’homme, du papy, mais pudique et très respectueux de la vie familiale (privée) l’auteur Wallon me dit » mes textes parlent déjà trop de ma vie ».
Peut-être se laissera t-il convaincre dans l’écriture des mémoires d’Henri Golan.
Claude vilain édité par son ami K1000 dit GB
Adénum : *1 : couyonnade : petite blague en Wallon, que l’on place pour détendre une conversation
*2 : Mais, vous faites tout en rigolant vous. Typique du parler wallon de Charleroi, où l’adjonction de mots français est faites pour renforcer la phraséologie, ou évitez le doublon. Le pronom vous employer dans le contexte de cette phrase insiste l’importance de l’interlocuteur.
*3 : Il vaut mieux le faire en rigolant qu’en pleurant.
*2 : Mais, vous faites tout en rigolant vous. Typique du parler wallon de Charleroi, où l’adjonction de mots français est faites pour renforcer la phraséologie, ou évitez le doublon. Le pronom vous employer dans le contexte de cette phrase insiste l’importance de l’interlocuteur.
*3 : Il vaut mieux le faire en rigolant qu’en pleurant.
*4 : Claude merci pour l’entretien viel ami, et dite merci pour moi à votre public
** : Georgette, la femme, le majordome, l’imprésario, cette Dame que partage Willy Dehaibe avec Henri Golan n’est autre que la muse de celui-ci .(c’est mon clin d’œil Georgette)
** : Georgette, la femme, le majordome, l’imprésario, cette Dame que partage Willy Dehaibe avec Henri Golan n’est autre que la muse de celui-ci .(c’est mon clin d’œil Georgette)