Tête-à-tête avec ETIENNE NICAISE Echevin de la culture de Profondeville à Radio Musicadéon Lesves (Belgique)

Reportage tête-à-tête avec l’Echevin de la culture, du patrimoine, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.

Portrait : Etienne Nicaise:

Echevin de la culture de Profondeville.

Marié père de deux garçons de 24 et 21 ans qui se sont tous deux orientés vers

l’éducation physique.

Egalement l’heureux papa d’une belle jeune fille prénommée Sophie actuellement en fin

de rètho, et qui entamera l’an prochain un marathon à l’école Solvay de l’ULB; elle veut

devenir ingénieur en gestion.

Si notre homme se montre très fier de sa famille, il connaît sa matière sur le bout des doigts et c’est en homme érudit qu’il va nous parler de son rôle dans la commune.

A la question qu’est-ce qu’un échevin de la culture représente pour Profondeville ?

Monsieur Nicaise, s’il n’élude pas la question nous révèle que dans ces attributions scabinales, ce rôle est le moins important et qu’en six ans d’échevinat, et à force de combats et de joutes oratoires, le budget de la culture à été multiplié par 15; un exploit pour une commune ayant un historique plus axé sur le tourisme que la culture.

L’essentiel du débat entre l’Echevin et notre reporter s’orienta rapidement vers les attributions principales de notre échevin.

Mon échevinat principal c’est l’aménagement du territoire, l’urbanisme et la gestion du patrimoine; en homme passionné, il nous explique que l’aménagement du territoire et l’urbanisme sont intimement liés et régis par un code Wallon « le Quatuple » et que ce code est appliqué avec les mêmes règles à toutes les communes de Wallonie et qu’à côté du quatuple, il y a les prescriptions qui sont liées à la situation du terrain de son sous-sol en des zones typiques de la commune.

Il nous apprend entre autre, que la commune a des zones protégées par exemple, le centre historique et typique de Profondeville ou le village de Arbre, qui entre dans la réglementation du RGBSR « règlement général des bâtisses en zones rurales ».

La difficulté du poste, là encore, l’homme de Arbre ne la diminue pas non plus, il en parle honnêtement, les contestations et levées de boucliers des différents mouvements de quartiers ou la création de groupes de pression, sont nés pour contrer des projets d’utilités publiques ou privées.

Ils les expliquent en disant que l’on assiste à un changement de mentalité profonde, du à la rapidité de l’information et de son accès facile à Internet, TV, radios. Je ne vais pas dire que tout dérange, mais je constate qu’on vit dans un monde de plus en plus égoïste ; …. Et la difficulté pour un mandataire politique est de différencier les aspects purement privés de ce qui est d’utilités publiques.

Je comprend les inquiétudes des voisins et riverains immédiats; oui, humainement je comprends, mais un mandataire politique, a le devoir d’accommoder les désidératas de tous quand c’est possible. Son rôle est, avant tout, d’assumer le mandat qui lui a été confié même si pour cela il est contraint de prendre une décision impopulaire aux yeux de certains.

Afin de réaliser et de favoriser un projet d’utilité publique, l’ensemble des habitants ne peut se trouver piégé et otage de groupements minoritaires.

La prochaine décennie verra une grande étude urbanistique et environnementale à Profondeville, majorité et minorité confondues, nous avons commandé une étude de schéma urbanistique pour l’entité à un bureau agréé par la région wallonne. De cette étude vont jaillir les prochaines règles et lois urbanistiques de la commune. Parlant du patrimoine de la commune, l’échevin toujours aussi loquace nous explique son rôle très important. Il nous confirme par ailleurs la prochaine mise en vente du presbytère de Lesve inoccupé depuis peu et l’ambition non camouflée de la commune d’investir ses deniers dans les locaux de « l’ex Lycée de l’Etat » abandonné depuis quelques années par les ministères concernés. A la question du Vilain qui aurait aimé connaître le sentiment de la majorité à propos de cet abandon, l’échevin s’en tirera d’une pirouette sous le regard amusé de notre reporter. Claude à fond dans son vice évoque la future destination des locaux occupés par la banque Fortis . Là, je puis difficilement vous répondre, il s’agit bien de locaux communaux mais ils ne font pas partie de notre attribution. Le bâtiment et ces dépendances sont sous la responsabilité du CPAS qui en est propriétaire; il sera sans doute réaménagé, vous savez que le CPAS est autonome et assure sa gestion, mais je crois qu’une salle située à l’arrière du bâtiment va devenir une salle de réception à destination des sociétés locales demanderesses. Elle pourrait une fois réhabilitée, permettre d’asseoir entre 60 et 80 sociétaires. Bois deVillers n’ayant pas de salle communale à destination du public, elle sera la bienvenue.

Le Claude fini ce reportage là où il a débuté sur la culture et là, une nouvelle fois, Etienne Nicaise avec force et détails nous parle d’une de ses passions: le culturel à Profondeville, ce joyau né en bordure de Meuse.

Art’bre est en fête le 1er dimanche de juillet,ce qui devient l’événement culturel le plus important de la commune et il nous dit que la commune n’est pas peu fière de cette organisation qui draine suivant le temps de 10000 à 15000 visiteurs. Cette organisation est née en 1995 et il en est le président.

L’Echevin Etienne Nicaise termine son tour d’horizon culturel de Profondeville sur le « week-end bienvenue ». Vous êtes les ambassadeurs de la commune le jour où vous pouvez faire connaître vos talents. Peintres, collectionneurs, artisans, votre savoir-faire associé aux nombreuses possibilités touristiques de la commune, votre renommée et le nom de la commune vont franchir une étape: celle qui dit « qu’il fait bon de vivre » dans la commune de Profondeville. La conclusion: oui, ce week-end de portes ouvertes a lieu en période électorale, mais sachez qu’à Profondeville tant majorité que minorité, nous sommes tous au service de la communauté et dans ces périodes les uns comme les autres, nous laissons la politique de côté pour assurer la représentation de la communauté dans son ensemble.

L’échevin saisi l’occasion qui lui est offerte pour dire son plein contentement à une participation plus grande des femmes à la gestion communale.

Quand nous lui parlons de Radio Musicadéon, il nous répond ceci: bon média pour l’entité, Internet très intéressant pour tous ainsi que lien possible entre notre média et la commune.

GB rédacteur et Editeur.

Je vous invite à écouter Vilain qui encore une fois m’étonne; a-t-il mal préparé ce reportage; bégaiements, hésitations, il cite le musée Grévin en lieu et place du Louvre dans une de ces

citations à l’emporte pièces. Un doute m’envahi, est-il devenu sage, j’en doute, car il a laissé 50 minutes à notre invité « intonation de voix ferme » qui expliquera en détails son combat pour le culturel et un budget pour sa promotion au sein de l’entité. Claude, tu as encore joué ton vilain, on en attendait pas moins, mais aurais-tu des sentiments? Il me semble avoir décelé comme du respect dans ta voix . Que nous feras-tu la prochaine fois, ou quelle surprise nous prépares-tu ?

Author: asbl SPTJA