Noël, Noël… et les fêtes de fin d’année ne sont pas toujours ce qu’on vante partout. Je m’explique: il est d’acceptation courante qu’entre la Noël et l’Epiphanie, tout ne peut être que joies et bonheur… passé 12 ans, on sait pertinemment que la réalité est toute autre! Il y a ceux qui ne pourront pas manger à leur faim, il y a ceux qui ne pourront pas se rendre à la messe de minuit parce qu’on leur reproche de ne pouvoir stopper le terrorisme (comme si un homme seul en était capable!), il y a ceux qui attendent de se faire envahir, il y a ceux qui loin de chez eux à Noël, vont devoir envahir et se battre sans raison avouable au nom de quelques politiciens et lobbies financiers avides de pétrole et de dollars qui resteront eux biens planqués à des milliers de kilomètres, il y a ceux qui n’osent plus sortir pour les festivités de fin d’année de peur qu’une bombe n’explose lors de la messe de minuit, il y a ceux qui sont seuls, il y a ceux qui aimeraient parfois l’être parce qu’ils en ont marre des petites mesquineries familiales qui ne manquent jamais de ressurgir en fin d’année alors qu’au Noël précédent on avait dit que tout était pardonné… pardon, tolérance et altruisme, voilà des valeurs qui font bien trop souvent défaut en ce monde pour qu’il puisse encore aller bien loin… ce sont des idées bien noires, j’en conviens mais si tout n’est pas rose, certaines choses méritent néanmoins encore d’être considérées: les enfants (peut-être sont-ils la clé pour « Un Monde Meilleur »), l’amour (quand il est sincère, sans arrière-pensée) et la musique qui adoucit les moeurs dit-on… Bien, pour 2003, que la paix soit avec nous (malgré G.W. Bush),… il faut y croire!